La foudre a tendance à frapper les régions de haute altitude et particulièrement les objets proéminents.

Le tonnerre peut résonner d’un craquement sec lorsque l’éclair est proche, ou gronder au loin. Effectivement, puisque la lumière voyage plus vite que le son, l’éclair est visible avant que le tonnerre ne puisse être audible.

Lorsque le champ électrostatique dépasse les limites diélectriques de l’air (variables selon les conditions d’humidité et de pression), une décharge de foudre se produit accompagnée d’une onde accoustique: le tonnerre (engendré par la brutale dilatation de l’air surchauffé par l’air électrique.)

Ainsi, la réalisation d’une protection contre le risque foudre implique d’intégrer les conditions géographiques et climatiques, afin de déterminer le niveau d’exposition de la structure à protéger.

• Effets mécaniques induits lors d’un impact foudre (déformations, arrachements, destructions, …).

• Effets thermiques (ou “effet Joule”) engendrant au point d’impact la fusion voire la destruction par explosion des matériaux ou encore des départs d’incendie.

• Effets électrochimiques se traduisant par la décomposition chimique des matériaux par réactions électrolytiques (négligeables, présents essentiellement au niveau des prises de terre).

• Tensions de pas pouvant provoquer sur les personnes ou les animaux, des brûlures ou des arrêts respiratoires et cardiaques lors de la dispersion du courant de foudre dans des sols hétérogènes.

• Surtensions induites lors d’un coup de foudre direct sur une ligne électrique ou un pylône. Le courant se propage et atteint toutes les installations distribuées par la ligne même localisées à plusieurs kilomètres du point d’impact

• Surtensions induites par le rayonnement électromagnétique du courant de foudre sur tous les éléments métalliques proches. Des surtensions et des courants transitoires apparaissent ainsi sur tous les équipements qui leur sont reliés. Les effets sont proportionnels à la puissance et à la proximité du coup de foudre.

• Montées en potentiel de la terre de l’installation, au moment de la dispersion du courant dans le sol, provoquant alors des différences de potentiels destructrices entre les masses des équipements et les réseaux auxquels ils sont reliés.

• Remontées de terre par dissipation non négligeable du courant de foudre évacué par la terre du paratonnerre, vers la prise de terre de l’installation.